Raymond IV de Saint Gilles de Toulouse 1 2

Nom de naissance Raymond IV de Saint Gilles de Toulouse
Identifiant Gramps I3196
Genre masculin
Âge au décès inconnu

Anecdote

Comte de Toulouse

Anecdote

Raymond IV (ou VI) de Toulouse, dit Raymond de Saint-Gilles († 1105) est un comte de Saint-Gilles (1060-1105), duc de Narbonne, marquis de Gothie, comte de Rouergue (1065-1105), marquis de Provence (v. 1085-1105), comte de Toulouse (1094-1105) et comte de Tripoli (de 1102 à 1105, sous le nom de Raymond Ier). Il est le fils de Pons, comte de Toulouse, et d'Almodis de la Marche.

En novembre 1095, le pape Urbain II profite du concile de Clermont pour lancer un appel à toute la noblesse d’Occident, afin de combattre les Musulmans, qui menacent Byzance, et de reconquérir les Lieux Saints. Raymond de Saint Gilles est l’un des premiers princes à y répondre. Les raisons qui incitent ce seigneur à abandonner la principauté qu’il a mis tant de temps et d’énergie à constituer pour partir à l’aventure en Terre Sainte ne sont pas vraiment connues. La foi l’a évidemment motivé, mais Raymond est trop fin politique pour que l’on puisse admettre cette seule motivation.

Sage administrateur, il se prépare à la croisade en réunissant une importante fortune, sans aliéner ses possessions. Une bonne partie de cette fortune vient de la dot d’Elvire de Castille, qui l’accompagne en Terre Sainte. Pour l’augmenter, il ordonne la dévaluation du denier de Toulouse, et met en gage quelques terres annexes. Ainsi, une partie du Rouergue est donnée aux vicomtes de Rodez. Cette fortune, qu’il reconstitue au fur et à mesure des pillages, lui permet de payer son armée, et même de financer les autres chefs, quand ceux-ci se retrouvent à court d’argent.

Il commande l'une des quatre armées de la première Croisade, celle des Provençaux, qui gagne Constantinople par voie terrestre. Selon une hypothèse qui ne fait pas l’unanimité parmi les historiens, le pape l’aurait nommé chef militaire de la croisade, à côté du légat Adhémar de Monteil, chef spirituel et théoriquement politique. Mais il se comporte toujours en égal des autres chefs et non comme leur supérieur.

Arrivé à Constantinople, Raymond est le seul à refuser le serment d’allégeance qu’exige l’empereur Alexis Comnène, se contentant de promettre de protéger l’empereur et de ne pas lutter contre ses intérêts. Après la prise d’Antioche, il s’oppose à ce que Bohémond de Tarente en devienne le prince, puis voyant que les autres chefs de la croisade s’attardent dans la ville, organise une mise en scène pour relancer l’armée croisée vers Jérusalem : il se joint aux pèlerins non combattants, pieds nus et portant une robe de pèlerins, et part avec eux devant les soldats croisés. Ceux-ci se décident alors à marcher vers Jérusalem, entraînant derrière eux les chefs croisés. Prudent, Raymond longe la côte, tout en organisant des expéditions de razzias pour ravitailler les troupes.

Jérusalem est prise en juillet 1099, et les barons se réunissent pour choisir le seigneur qui en aura la garde et élisent Godefroy de Bouillon au détriment de Raymond IV. Il participe à la bataille d'Ascalon, puis aide les byzantins à défendre Lattakié contre Bohémond de Tarente. Il se rend à Constantinople en mai 1100. En mars 1101, il prend la tête d'une croisade de secours composée de Lombards, mais ne réussit pas à les convaincre de suivre la côte. Les Lombards prennent Ankara, mais se font massacrer le 5 août 1101 par les Turcs. Avec quelques chevaliers, Saint-Gilles parvient à s'échapper vers la mer Noire et à rejoindre Constantinople.

Il se consacre ensuite à se tailler un fief en Orient, et décide de conquérir l'émirat de Tripoli. Il commence par deux points forts, Tortose, qu'il prend le 21 avril 1102 et Giblet qu'il prend 28 avril 1104. En 1103, il fait construire une forteresse au Mont-Pèlerin. Tout en maintenant le siège sur Tripoli, il aide le roi Baudouin Ier de Jérusalem à prendre Saint-Jean-d'Acre. Il reprend ensuite le siège de Tripoli, mais est gravement blessé d'un flèche au début du mois de janvier 1105. Retiré à Château-Pèlerin, il fait rédiger son testament, que signe Bertrand des Porcellets, gentilhomme provençal. Il meurt au bout de deux mois, le 28 février 1105.

[source Wikipedia]

Événements

Événement Date Lieu Description Sources
Naissance [E10615]        
Général

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Décès [E4179] 28 février 1105 Tripoli, Liban    

Parents

Relation avec la souche Nom Date de naissance Date de décès Relation dans la famille (si différent de la naissance)
Père Pons Guillaume de Toulouse [I3201]vers 9961060
Mère Almodis de la Marche [I2857]16 octobre 1071
    Le frère (germain)     Guillaume IV de Toulouse [I3495] 1094
         Raymond IV de Saint Gilles de Toulouse 28 février 1105
 
Beau-père Hugues V le Débonnaire de Lusignan [I2856]vers 10161060
Mère Almodis de la Marche [I2857]16 octobre 1071
    Le demi-frère utérin     Hugues VI le Diable de Lusignan [I2854] vers 1039 1102
 
Beau-père Ramon Berenguer Ier le Vieux de Barcelone [I5983]102326 mai 1076
Mère Almodis de la Marche [I2857]16 octobre 1071
    Le demi-frère utérin     Ramon Berenguer II Tête d'Etoupe de Barcelone [I5981] vers 1054 6 décembre 1082

Familles

Famille de Raymond IV de Saint Gilles de Toulouse et ? ? [F2841]

Mariés Femme ? ? [I5568] ( * + ... )
   
Événement Date Lieu Description Sources
Mariage [E7407] vers 1066      
Divorce [E7408] vers 1076      
  Enfants
Nom Naissance Décès
Bertrand de Tripoli [I5569]vers 106521 avril 1112

Famille de Raymond IV de Saint Gilles de Toulouse et Elvira Alfonso de Castille et Leon [F1429]

Mariés Femme Elvira Alfonso de Castille et Leon [I3197] ( * entre 1081 et 1082 + après 1151 )
  Enfants
Nom Naissance Décès
Alphonse Jourdain de Toulouse [I3172]110316 avril 1148